de la Font de l'Arca

de la Font de l'Arca Basset fauve de Bretagne

Basset fauve de Bretagne

Historique


Historique



HISTORIQUE.

"Des chiens fauves et de leur naturel…": ainsi s’intitule un des chapitres de LA VENERIE de Jacques du Fouilloux (1521-1580).

 

Le chien Fauve parait donc, à travers les premiers documents que nous possédons, intimement lié à d’exceptionnels récits de chasse et sans doute est-ce à son tempérament remarquable que nous devons aujourd’hui de posséder ce chien. Car combien d’actuels chiens courants français peuvent s’enorgueillir d’une origine aussi ancienne et aussi illustre.


Ces chiens étaient extrêmement vifs, ardents et de grand cœur, faciles à tenir en bon état, insensibles au froid, mais incapables de supporter la chaleur….

Ce sont encore des Chiens Fauves qui composaient la meute de ce seigneur de Lamballe, lequel vint du Comté de Penthièvre prendre un cerf sous les murs de Paris.

Ces témoignages plaident donc en faveur d’une origine ancienne du Fauve de Bretagne et nous pouvons affirmer qu’Anne de Beaujeu (1462-1522) a possédé de façon certaine des Chiens Fauves de Bretagne, particulièrement une lice célèbre "
Baulde, la bonne lisse rouge qui tant de bien a sceu " . De même, c’est un Fauve de Bretagne nommé Miraud, donné par l’amiral d’Annebauld au Roi François 1er qui contribua à remplacer la race des Chiens Blancs.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, certains équipages de Fauves furent très célèbres et "La Chasse illustrée" de 1869 publie les notes suivantes :

 "Au commencement de ce siècle, l’un des plus distingué chasseurs de loups en France était un veneur breton, le Comte de Boldesmes, capitaine de louveterie dans le Morbihan, et qui, durant trente années successives, fit aux loups une guerre sans merci.

 Sa meute se composait de quarante couples de robustes Griffons à poil long de la race Fauve Bretonne."

Marcel Pambrun créa en 1918 un équipage de Griffons Fauves à partir de ceux élevés par son père dans les années 1900. Aprés la seconde guerre mondiale,il a failli disparaitre et Marcel PAMPRUM relança la race grace à un élevage de qualité en y incorporant du basset Vendéens et du Teckel à poil dur.

 

Dans les années qui précèdent la guerre de 39-45 il n’existe plus de véritables équipages de Fauve de Bretagne, seuls quelques cultivateurs bretons et quelques veneurs inconditionnels en possèdent encore.

En 1949, le "Club du Briquet Fauve de Bretagne" était créé, sous l’impulsion de Monsieur Lessard, Président de la Société Canine Bretonne, par le Comte Jean de Pluvié et Marcel Pambrun. Cette initiative a eu pour effet de relancer la Race

.

A ce jour, dans toutes les expositions canines, il y a de nombreux Fauves de Bretagne; dans les épreuves de chasse, ils obtiennent d'excellents résultats comme en témoignent les nombreuses victoires en Coupes de France sur tous les gibiers.


Pour conclure, citons les propos de J. Miller et M. Leblanc en 1989 qui sont à la fois félicitations et encouragements pour les amateurs de Fauves :

 « L’histoire du Club du Fauve de Bretagne dans ces trente-cinq dernières années est celle d’une fantastique réussite. Que le chien Fauve soit sauvé et ait retrouvé sa gloire ancienne et que le Basset Fauve de Bretagne ait toutes les chances de devenir le Basset courant le plus populaire en France est l’hommage posthume qui aurait certainement fait le plus grand plaisir à monsieur Pambrun. Le Basset Fauve de Bretagne bat tous les records en ce qui concerne l’augmentation des effectifs et les fondateurs du Club ont manifestement vu juste en choisissant pour devise "CHASSE d’ABORD" et en mettant tout en œuvre pour qu’elle soit respectée. »

 

Le club rassemble les amateurs de Griffons Fauves de Bretagne mais aussi ceux de la race qui en est issue :


  • Le Basset Fauve de Bretagne.


Il a pour vocation de promouvoir ces deux races en France et en Europe, en conservant ses extraordinaires qualités de chasseur et en restant fidèle à sa devise :

 

"Chasse d'abord "